La médecine

La médecine et la chirurgie de l’antiquité sont très souvent méconnues. Si il est vrai que les théories concernant le fonctionnement du corps humain élaborées par nos ancêtres peuvent prêter à sourire, force est toutefois de constater que les connaissances acquises dans l’Antiquité ont constitué la base des sciences médicales jusqu’aux découvertes de Pasteur. Les grands médecins et chirurgiens de l’Antiquité, tels que Hippocrate puis Gallien, avaient accumulé une somme de connaissance considérable, qui leur permettait d’aborder des pathologies aussi diverses que complexes.


Les limitations liées à la pharmacopée existante – l’absence de tout antibiotique ou anesthésique efficace en est un bon exemple – sont certes bien réelles, mais les instruments découverts en fouille sur tout le pourtour méditerranéen montrent un réel niveau de technicité atteint par les chirurgiens de l’époque romaine. Cette expertise nous est d’ailleurs confirmée par les textes, avec quelques exemples de prouesses spectaculaires. Nos ancêtres savaient par exemple traiter la cataracte, ligaturer des veines sectionnées, pratiquaient des trépanations (seul moyen de sauver une personne ayant subi un choc violent à la tête), recoudre une plaie et appliquer un pansement hémostatiques, et n’avaient recours au terrible cautère que si toutes les autres méthodes échouaient.

Les trousses de chirurgien parvenues jusqu’à nous montrent des sondes, forceps, écarteurs, cathéters parfois très semblables aux nôtres, à l’image de celles présentées ci-contre, reconstituées pour permettre d’évoquer aujourd’hui le savoir faire de nos ancêtres de l’Antiquité.